Un cran au dessus
Variation autour d'un même thème, ou encore même thème justifié par une variation, à vous de voir.
Difficile
de garder la tête froide quand le regard que l'on porte sur sa vie est
celui d'un étranger, un regard froid, indifférent, tout juste teintée
d'une vague et indescriptible nostalgie.
Une époque de merde,
rien à regretter, si ce n'est qu'au moins la merde a une saveur. Il ne
subsiste désormais que l'impression de nager en pleine mer, sans
éprouver ni douleur ni fatigue, ou du moins rien de plus qu'une douleur
provoquée par l'absence de tout le reste.
Pour m'isoler de ce
dont je ne veux plus vivre, me serait-je confiné une bonne fois pour
toute au sein d'une gigantesque et impénétrable carapace ?
Ca y
ressemble, mais les rêves voient, et les rêves savent la pénétrer. Une
raison de plus de ne pas vouloir se réveiller, ou de ne plus vouloir
s'endormir. A moins que ce ne soit un peu des deux ?
Je reprendrais à mon compte une phrase de Brassens, la modifiant quelques peu:
"Le plus mort des deux, n'est point celui qu'on croit."
Le ton est moins léger, certes. Et encore...
A
vous qui croyez que je vous noie de mon impudeur, sachez pourtant que
je ne fais qu'effleurer le problème. Désolé tout de même.
Sur ce...